Gravure provenant de l´ouvrage
"Scènes de la vie privée et publique des animaux"
Paris, Hetzel et Paulin, Editeurs, rue de Seine Saint-Germain,
1842.
Dessin de Grandville, gravé par Brévière.
Format 28x20cms.
Etat satisfaisant, voir photo
Jean-Ignace -Isidore
Gérard, dit Jean-Jacques Grandville, naît à Nancy en 1803.
C´est dans l´atelier de son père, miniaturiste et portraitiste
qu´il se forme.
A l´âge de vingt ans, il va à Paris et y publie une série de
lithographies. Le succès arrive en 1829 avec "Les Métamorphoses du
Jour", satyre de la vie civile et politique de l´époque. L´analogie
entre les hommes et les animaux permet à l´artiste une peinture
précise des caractères de l´âme humaine. Au-delà de l´analyse
minutieuse de la société sous Charles X et Louis-Philippe,
Grandville raille, à travers ses personnages hybrides, humains par
le corps, animaux par la physionomie, les éternels ridicules et
travers de la comédie humaine.
Avec le succès des "Métamorphoses du jour", Grandville devient
prisé par de nombreux journaux et éditeurs.
Quelques années plus tard, il illustre Les Fables de La Fontaine,
Les Voyages de Gulliver,mais aussi Florian et de Foë.
Il reste un prodigieux inventeur de mythes avec "La vie privée des
animaux", "les petites misères de la vie humaine", "Un Autre
Monde", ou lorsqu´il " Anime des Fleurs" ou "Les Etoiles ".
Grandville, fin psychologue, montre durant toute sa carrière une
faculté étonnante à transformer le quotidien en un monde
fantastique. Il est d´ailleurs reconnu comme étant un précurseur
des surréalistes.
Mais en 1847, Grandville perd l´un de ses enfants, étouffé à côté
de lui par un trop gros morceau de pain. Il ne s´en remettra
jamais. L´obsession de la mort jaillit dans ses dernières
œuvres, et jusque dans leur graphisme.
Jean-jacques Grandville meurt cette même année à l´asile d´aliénés
de Vanves: il a quarante quatre ans.
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