- Etat: MIGONNETTE POUR NICOLI EX CHEF D´EQUIPE AU CHANTIER DE JEUNESSE SOUS PETAIN à Malvalette AGAY DANS LE VAR
- GUERRE 39/45 WW2
+ RARE FIN DU CHANTIER DE JEUNESSE A AGAY VAR > DISSOUS ...
- Année:1944 SOUS PETAIN.
source wikipedia
no 15 "Esterel", basé à Agay (Var) puis à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) le 15 novembre 1942 et à Valence (Drôme) en juin 1944.
- Créé le ?, dissous en 1944.
- Devise : "Noblesse oblige, Esterel autant".
- Publication : "L´Esterel".
--------------------
Btepasteur Lot i
Chantiers de la jeunesse française
Les Chantiers de la jeunesse française (CJF), souvent appelés chantiers de jeunesse, étaient une organisation paramilitaire française ayant existé de 1940 à 1944. Elle devait être un lieu de formation et d´encadrement de la jeunesse française.
Histoire
Affiche pour les Chantiers de 1941.
L´armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le 30 juillet 19401. Les jeunes hommes de la zone libre et de l´Afrique du Nord française en âge (20 ans) d´accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d´intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d´active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l´obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois2.
Dirigés par le général Joseph de La Porte du Theil, les chantiers de jeunesse étaient une institution ambiguë. Il s´agissait d´inculquer les valeurs de la Révolution nationale, prônée par le Régime de Vichy. Les Chantiers, initialement ouverts aux chefs et aux jeunes juifs français, leur furent d´abord interdits en Afrique du Nord, à la demande du colonel Van Hecke, commissaire régional, soutenu par le général de La Porte du Theil. Puis l´année suivante (2e semestre 1942) le même général obtint que cette exclusion soit étendue aussi à la métropole. Le culte de la hiérarchie et de la discipline passait notamment par l´importance donnée à tous niveaux au Chef. La vénération du Maréchal Pétain imprégnait profondément les cadres. Alors que le régime exaltait le retour à la terre et le provincialisme, la vie en groupements dans les bois pouvait aussi se lire comme une réaction contre la ville industrielle et corruptrice, foyer de l´individualisme et de la lutte des classes. Par ailleurs, aucune "politique" n´était tolérée dans les chantiers. Ce qui signifiait l´interdiction de la propagande des partis collaborationnistes et bien sûr des organisations de Résistance, mais aussi l´absence de radios, de débats et autres moyens de communication qui même censurés, auraient permis aux jeunes de suivre l´évolution de la guerre et de la politique du régime, et de se faire une opinion personnelle.
Surtout après la guerre, les anciens dirigeants des CJF affirmeront avoir voulu préparer une troupe mobilisable en cas de reprise de la guerre contre l´Allemagne. Les faits leur donnent effectivement raison en Afrique du Nord, province où les anciens des Chantiers, après le débarquement des alliés de novembre 1942, furent rappelés, militarisés, entraînés et répartis dans l´Armée d´Afrique. Ils participèrent ensuite aux campagnes de Tunisie, d´Italie, de France et d´Allemagne de 1943 à 1945, le plus connu étant le 7e régiment de chasseurs d´Afrique du lieutenant-colonel Alphonse S. Van Hecke à qui est dédié Le Chant des Africains en 1943.
Les détracteurs des Chantiers font remarquer :
- l´implication active des Chantiers dans l´envoi de 16 000 jeunes au Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne ;
- que l´historiographie démontre un processus de résistancialisme des Chantiers alors que dans les faits l´organisation est toujours restée fidèle à Vichy (excepté en Afrique du Nord). Seuls des hommes issus des Chantiers se sont engagés dans la Résistance et non pas toute l´organisation. Les chefs des Chantiers n´ont pas appelé les jeunes à rejoindre la Résistance. La thèse et le livre de Christophe Pécout3 analysent très bien ce mythe résistancialiste des Chantiers ;
- que le général La Porte du Theil choisit de revenir d´Afrique du Nord en novembre 1942 au moment même du débarquement anglo-saxon, au lieu de rejoindre le camp allié comme le firent les officiers vichystes conduits par Darlan et Giraud.
Les défenseurs des Chantiers mettent en avant (outre la militarisation des Chantiers d´Afrique du Nord) :
- le sabotage des départs de jeunes pour le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne dans certains groupements (notamment ceux des Alpes) ;
- la prise en charge des jeunes des Chantiers partis de leurs groupements pour le STO en Allemagne dans le cadre de la "mission Chantier en Allemagne" à laquelle furent affiliés plusieurs dizaines de jeunes cadres des Chantiers volontaires pour les suivre et les encadrer (voir notamment le sous-titre suivant avec le cas de Georges Toupet) ;
- l´esprit de revanche animant les cadres, et notamment l´implication du lieutenant-colonel Van Hecke dans le « groupe des cinq » visant à faciliter le débarquement allié en Afrique du Nord ;
- une entreprise de camouflage : camouflage de jeunes alsaciens (réfractaires à l´incorporation dans l´armée allemande) qui recevaient une fausse identité ; camouflage de certains matériels de l´armée d´armistice ;
- l´esprit de responsabilité de La Porte du Theil revenant d´Afrique du Nord vers le 10 novembre 1942 à l´égard d´environ 70 000 jeunes des Chantiers en métropole ;
- l´existence de rapports secrets établis par le Commissaire au Pouvoir Bernon à l´attention de Pierre Laval critiquant très sévèrement les Chantiers du point de vue de leur manque de loyauté vis-à-vis du gouvernement et de leurs sentiments anti-allemands.
Lorsqu´ils envahirent la Zone Sud les Allemands supprimèrent l´Armée d´Armistice mais, divisés sur le sujet, choisirent de maintenir les Chantiers. Toutefois, ils modifièrent profondément leur implantation à partir de mars 1943 : les groupements de Provence, des Pyrénées, et des Alpes furent respectivement délocalisés dans le Massif Central, dans le département de la Dordogne et dans les Landes. L´occupant craignait en effet leur concours à un débarquement allié par la Méditerranée (groupements de Provence), le concours ou la participation à des évasions par l´Espagne (groupements des Pyrénées), et l´aide aux maquis (groupements des Alpes). Il est également à noter une série de contrôles musclés opérés par la Wehrmacht vers le 20 septembre 1943 dans les trois quarts des groupements des Chantiers.
Plusieurs anciens des chantiers rejoignirent la Résistance, certains passèrent en Afrique du Nord. Les stocks de vivres et de vêtements des Chantiers devinrent une proie classique pour les maquis en manque de tout. De multiples coups de main, bénéficiant parfois de complicités dans la place, permirent aux maquisards de faire main-basse sur ces dépôts. Cela explique que sur nombre de photos, des maquisards soient habillés en uniformes des chantiers, certes non prévus au départ pour leur servir !
C´est à partir de septembre 1943 que le général La Porte du Theil, devant de nouvelles exigences allemandes qui auraient équivalu à l´envoi en Allemagne de la quasi-totalité des effectifs restant des Chantiers, refuse catégoriquement toute mise à disposition supplémentaire au bénéfice de l´occupant (d´où les contrôles musclés de la part de la Wehrmacht). Mais il décline également les invitations de la Résistance à passer à la dissidence et à gagner Alger. Averti d´une arrestation imminente à la fin de décembre 1943, il refuse également de s´enfuir. Destitué, arrêté le 4 janvier 1944 à son bureau de Châtel-Guyon, il est assigné à résidence en Allemagne jusqu´à la fin de la guerre.
Il obtint un non-lieu en Haute Cour de Justice en 1947. À la lecture de son dossier de justice, on peut en donner quatre principales raisons :
- les Chantiers de jeunesse furent un rempart, pour la jeunesse, contre les influences allemandes ou collaborationnistes ;
- il ne put être établi, de par la centaine de témoins interrogés (qui étaient les anciens chefs de groupements subordonnés à l´inculpé) que le général de La Porte du Theil avait servi avec zèle les intérêts de l´occupant ; son caractère constamment germanophobe fut même confirmé ;
- le général de La Porte du Theil refusa catégoriquement tout envoi ou mise à disposition de main d´œuvre des Chantiers en faveur de l´occupant à partir de septembre 1943 ;
- les anciens des Chantiers participèrent en nombre aux combats pour la Libération en 1944-1945 : 38 000 en provenance d´Afrique du Nord, 60 000 engagés volontaires de métropole dans la période de mai à septembre 1944 puis 100 000 jeunes de la classe 1943 mobilisés à partir de janvier 1945.
Affiche pour les Chantiers.
Les Chantiers en Allemagne pendant le STO
Dans le cadre de la loi sur le Service du travail obligatoire (STO) qui concernait les jeunes garçons nés en 1920, 1921 et 1922, les Chantiers mobilisèrent la classe appelée sous leurs drapeaux en novembre 1942, au nombre de 32 000 jeunes Français. 16 000 d´entre eux furent effectivement envoyés en Allemagne (Archives nationales [cote F60 1452 p.ex.]). Sur les 16 000 autres jeunes des Chantiers non partis en Allemagne, 7 000 s´évanouirent dans la nature, parfois avec le concours des chefs de groupement (notamment dans la Province Alpes-Jura) et 9 000 furent astreints au travail obligatoire en France.
En Allemagne même, de nombreux chefs de chantiers requis étaient partis avec leurs jeunes. Un certain nombre se porteront volontaires pour aller les encadrer sur place, les groupements étant restés intacts. En Allemagne perdureront ainsi, jusqu´en 1945, les pratiques d´une Révolution nationale discréditée dans la France occupée puis disparue en France libérée : culte du Maréchal, cérémonies patriotiques collectives tels les levers de couleurs ou les "face-à-l´ouest", etc. Les chefs ayant redonné des uniformes à leurs jeunes démobilisés, on vit des jeunes Français défiler dans des rues d´outre-Rhin en uniforme, en rangs, bannières déployées, encadrés par leurs chefs, et parfois musique en tête.
Mais ces mêmes chefs, tout en restant pour la plupart indéfectiblement pétainistes, contrecarreront aussi la propagande des extrémistes de la collaboration, par exemple en dissuadant les jeunes du STO de s´engager dans la Waffen SS. Ils lutteront également pour une amélioration des conditions d´existence dans les camps de travailleurs civils.
L´expérience la plus connue est celle mise en œuvre par le jeune chef Georges Toupet en Silésie. Âgé de quelque 25 ans, il parvient à prendre la tête d´un camp à la dérive regroupant 2 500 travailleurs français, et situé à deux pas du complexe d´extermination d´Auschwitz-Birkenau. Lui et ses adjoints luttent contre le laisser-aller, la saleté, le manque d´hygiène, l´alcoolisme et la prostitution, développent une riche vie culturelle, sportive et éducative, et rétablissent spectaculairement l´ordre et la discipline. Parallèlement, Toupet participe à une filière d´évasion de prisonniers de guerre et à un réseau de renseignement allié, auquel il communique des informations sur le camp de la mort voisin.
Si les Allemands apprécièrent au début la discipline et l´organisation efficace des Chantiers, qui pouvaient leur servir à maintenir l´ordre parmi des milliers de jeunes travailleurs forcés exilés, les relations se tendirent progressivement. Au total, sur près de 200, une trentaine de Chefs de chantiers présents dans le Reich paieront de leur vie des actes de résistance avérés, autant subiront une arrestation prolongée ou reviendront d´une déportation en camp de concentration.
Quant aux jeunes gens envoyés en Allemagne par les Chantiers, beaucoup d´entre eux, sans forcément pardonner à l´institution de les avoir livrés au STO, reconnaîtront du moins ne pas avoir été laissés livrés à eux-mêmes outre-Rhin. La vie en groupe, le prestige de l´uniforme et la discipline présentèrent aussi pour eux quelques avantages.
Organisation
Afin de ne pas apparaître aux yeux de l´occupant comme une organisation militaire, les Chantiers étaient placés sous la tutelle du secrétariat d´État à l´Éducation nationale et à la jeunesse.
À l´arrestation de La Porte du Theil, ils passent sous le contrôle du ministre du Travail et de la Production Industrielle, le technocrate Jean Bichelonne, un ultracollaborationniste responsable de la mise en œuvre du Service du travail obligatoire. Ce changement accentue leur transformation en un vivier de main-d´œuvre au service de l´occupant, en France comme en Allemagne.
Le commissariat général coordonnait les commissariats régionaux. Chaque commissariat régional supervisait une école de cadres et 8 à 10 groupements, assimilables à des régiments, de 1 500 à 2 200 hommes. Chaque groupement était divisé en 6 à 12 groupes, assimilables à des compagnies de 150 à 200 hommes chacune. Les groupes étaient divisés en équipes.
Le commissariat général
Basé à Châtel-Guyon (Puy de Dôme ) au "Splendid Hôtel". Il est dissous officiellement le 17 juin 1944. Il était composé :
- du cabinet ;
- de la 1re section : organisation, commandement, service social ;
- de la 2e section : personnel, effectifs et contentieux ;
- de la 3e section : éducation ;
- de la 4e section : budget ;
- de la 5e section : travaux ;
- de la 6e section : santé ;
- de la 7e section : transports et rencontres ;
- du service intérieur et aumônerie ;
- de la liaison vichy ;
- de la zone occupée ;
- de l´école d´administration ;
- de l´école féminine sociale ;
- de l´établissement hippique des C.J.F à Chamberet (Corrèze), créé en mars 1941 et dissous le 24 février 1944;
- du magasin général sanitaire ;
- et de la musique Nationale des CJF, créée en mars 1941 et dissoute en juillet 1944.
no 42 "la Marne", basé à Châtel-Guyon (Puy de Dôme).
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "En l´avant, hardiment".
- Publication : "Au cœur des chantiers".
Province d´Alpes-Jura
Commissariat régional, basé à Lyon (Rhône).
- Créé le ?, dissous le ?.
- Devise : "Faire face".
- Publication : "Jeunesse des Alpes et du Jura".
École régionale des chefs nommée PSICHARI, basée à Collonges-au-Mont-d´Or (Rhône).
- Créée le ?, dissous le ?.
- Devise : "Croire, aimer, servir".
Promotions :
(Le lieutenant-colonel Faidherbe, gouverneur du Sénégal, à la tête de 300 Marsouins et Tirailleurs, dégage Médine défendue par le métis Paul Holl et le sergent Desplat et assiégée depuis deux mois par les 12000 hommes d´El Hadj Omar)4.
- Promotion "Roland Morillot" du 15 novembre au 23 décembre 19425.
- Promotion "Marquis de Morès" de février 1943 au 30 août 1943.
- Une cinquième promotion prévue en octobre 1943 ne vit jamais le jour, les Allemands ayant demandé la fermeture de l´École 6.
La province comprenait, à sa création, les chantiers : no 2 "Jehan de Vienne", basé à Crotenay (Jura).
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Comtois, rends-toi, nenni, ma foi".
- Publication : "En flèche".
- Groupes : 1/?-2/Cluny-3/?-4/?-5/?-6/?-7/?-8/?-9/?-10/?-11/?
no 3 "Bournazel", basé à Bourg (Ain).
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Droit au but".
- Publication : "Chanteclerc".
- Groupes : 1/ Laperrine - 2/ Gouraud - 3/ Bugeaud - 4/ Faidherbe - 5/ De Brazza - 6/ De Foucauld - 7/ Lyautey - 8/ Gallieni - 9/ La Pérouse - 10/ René Caillé - Groupe de direction : Marchand.
no 4 "Vauban ", basé à Cormatin ( Saône et Loire), puis Paray-le-Monial ( Saône et Loire) en octobre-novembre 1943.
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "La sueur épargne le sang".
- Publication : "Vauban".
no 7 "Le fier", basé à Rumilly (Haute-Savoie)7.
- Créé le 17 août 1940, dissous le 9 août 1943.
- Devise : "Il faut que France continue".
- Publication : "l´Echo du Clergeon" ( no 1 le 18 août 1940) puis "Le fier" à partir de 1941.
- Groupes : 1/ Le regain - 2/ Grand Nord - 3/ Hurlevent - 4/ La Remonte - 5/ Le Dru- 6/ L´Effort - 7/ Sur le Rocher - 8/ Le Hardi - 9/ Le Renouveau - 10/ L´Elan- 11/ L´Espoir.
no 8 "La Relève", basé à Le Châtelard (Savoie), puis à Captieux ( Gironde) en octobre-novembre 19438.
- Créé en septembre 1940, versé à la production industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "France, debout !".
- Publication : "Court-circuit".
- Groupes : 1/ Lyautey - 2/ Roland - 3/ Bayard - 4/ Mermoz - 5/ De Bournazel - 6/ Guynemer - 7/ Charcot - 8/ Saint Georges - 9/ Les Aigles - 10/ Du Plessis - 11/ Colbert.
no 9 "Le roc", basé à Monestier de Clermont (Isère) puis à Saint-Magne (Gironde) en octobre-novembre 1943 9.
- Créé le 15 août 1940, versé à la production industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "Sans faille".
- Publication : "Le Roc".
- Groupes : 1/ Roland - 2/ Montcalm - 3/ Rivière-Atlantique sud - 4/ De Foucault - 5/ Lyautey-Lorraine - 6/ Du Guesclin - 7/ Bournazel - 8/ Bayard - 9/ Turenne - 10/ Saint Louis - 11/ Mangin.
no 10 "La Grande Chartreuse", basé à Saint-Laurent-du-Pont (Isère), puis à Sore (Landes) en octobre-novembre 1943 10.
- Créé en août 1940, versé à la Production Industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "Pour la France et de bon cœur".
- Publication : "La cognée".
- Groupes : 1/ Le Billon - 2/ Chartrousette - 3/ La Ruchère - 4/ Malamille - 5/ Brevardière - 6/ Perquelin - 7/ Les Echelles - 8/ Miribel - 9/ Marfay - 10/ Fourvoirie puis Curière - 11/ Saint-Laurent-du-Pont. - SES
Ces noms correspondent aux implantations des groupes.
no 11 "Vercors", basé à Villard-de-Lans (Isère).
- Créé le ? , dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Faire face".
- Publication : "Faire face".
- Groupes : 1/?-2/?-3/?-4/?-5/?/6/?-7/Le Peuil-8/?-9/?-10/?-11/?
- Variantes : le groupe 7 Le Peuil existe en deux fabrication Paquet de Grenoble : un avec un dos plat, un modèle avec dos "matricé"
no 12 "Belledonne", basé à Saint-Martin-d´Uriage (Isère) puis Vizille et Moustey (Landes) en octobre-novembre 194311.
- Créé le 7 septembre 1940, versé à la Production Industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "A force d´honneur".
- Publication : "La cordée".
- Groupes : 1/ De Foucault - 2/ Foch - 3/ Mermoz - 4/ Guynemer - 5/ Sidi Brahim - 6/ Jean de Vienne - 7/ Lyautey - 8/ Le chamois - 9/ De Freydière - 10/ Point du jour - 11/ Le chardon.
no 43 "Sidi-Brahim", basé à Artemare (Ain) puis Toctoucau (Gironde) en octobre-novembre 1943 12.
- Créé le 1er juin 1941, versé à la Production Industrielle le 1er février 1944 à la poudrière de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde).
- Devise : "Serrons les dents".
- Publication : "Le téméraire".
Province d´Auvergne
Commissariat régional, basé à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).
- Devise : "A moi Auvergne ; pour la France, plus haut".
- Publication : "L´Aiguillon".
École régionale des chefs, basée à Theix par Saint-Genès-Champanelle (Puy de Dôme) ouvre en mars 1941.
- Devise : "Fides Intrepida" ("Une foi intrépide").
Promotions :
- Promotion "Maréchal Lyautey" du 31 mars au 17 juin 1941
- Promotion "Amiral Darlan" du 28 juillet 1941 au 27 août 1941
- Promotion "Général Weygand" du 5 octobre 1941 au 28 janvier 1942
- Promotion "Maréchal Foch" du 26 octobre au 15 septembre 1943
- Promotion "Le flambeau" du 26 octobre au 23 décembre 1942
- Promotion "Verdun" du 2 mars au 23 décembre 1942
- Promotion "Général Laperrine" du 17 octobre au 9 décembre 1943
- Promotion "Les plaideurs" de janvier au 14 juin 1944 6.
La province comprenait, à sa création, les chantiers : no 1 "Maréchal Pétain", basé en forêt de Tronçais (Allier).
- Créé le 25 avril 1940, dissous le 9 mai 1944, versé à la Production Industrielle le ?.
- Devise : "Prendre parti hardiment".
- Publication : " ? ".
- Groupes : 1/ Alsace Lorraine - 2/ Lyautey - 3/ De Foucault - 4/ Jehanne d´Arc - 5/ Vercingétorix - 6/ Galliéni - 7/ Bayard - 8/ Faidherbe - 9/ groupe des Chamignoux - 10/ Bonaparte - 11/ Foch.
no 5 "Lyautey", basé à Pontgibaud (Puy de Dôme).
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Bâtir".
- Publication : "France, ralliement".
- Groupes : 1/ Péguy - 2/ Charcot- 3/ Bayard- 4/ Guynemer - 5/ De Bournazel - 6/ Verdun - 7/ Francis Garnier - 8/ Gouraud- 9/ Du Plessis - 10/ Jean Bart - 11/ Sidi Brahim (Groupe de Direction)
no 20 "Turenne", basé à Lapleau (Corrèze) puis Le Ripault (Indre et Loire ) en septembre-octobre 194313.
- Créé en octobre 1940, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Avec loyauté, servir".
- Publication : "Servir".
- Groupes : 1/ Weygand - 2/ Jeanne d´Arc - 3/ Chevalier d´Assas puis Latour d´Auvergne - 4/ Sully - 5/ Charcot - 6/ de Bournazel - 7/ Roland puis Pol Lapeyre - 8/ Surcouf - 9/ Saint Christophe puis Général Janssen - 10/ Lyautey puis Bonaparte - 11/ Colbert.
no 21 "Gallieni", basé à Renaison (Loire) puis Les Noës (Loire) le 15 novembre 1942 et à Roanne (Loire) en septembre-octobre 1943.
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Quand même".
- Publication : "Pavillon haut" ou "La Francisque".
- Groupes : 1/Aquitaine - 7/Alsace
no 22 "La Tour d´Auvergne" puis "Joffre", basé à Messeix (Puy de Dôme).
- Créé en août 1940, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Par nous, il renaîtra".
- Publication : "France-Montjoie".
- Groupes : 1/ Mermoz - 2/ Soldat inconnu puis Saumur - 3/ Guynemer- 4/ ?- 5/ D´assas- 6/ Hoche - 7/ De Bournazel- 8/ Jeanne d´Arc- 9/ Verdun - 10/ Lyautey- 11/ De Lesseps (Groupe de Direction)
no 32 "Jacques Cœur", basé à Uzay-le-Venon (Cher) puis à Bruère-Allichamps (Cher) le 5 novembre 1942.
- Créé le ?, dissous en mars 1944.
- Devise : "A vaillant cœur, rien d´impossible".
- Publication : "Cœur de France".
- Groupes : 1/?-2/?-3/Mermoz
- Il semblerait qu´une équipe Mermoz, avec la devise toujours plus haut (devise du Groupe 3, groupement 32), aie été versée à la production industrielle, à la fonderie de Foug (appartenant à la fonderie de Pont à Mousson) près de Nancy. Un fanion de cette époque semble confirmer cette thèse.
no 34 "Sully", basé à Mézières-en-Brenne (Indre) puis à La Rochelle (Charente-Maritime).
- Créé le ?, dissous en juin 1944 et transféré aux chantiers bleus de la production industrielle.
- Devise : "Haut les cœurs".
- Publication : "La Brenne".
- Groupes : 1/? -2/?-3/?-4/? - 5/L´Arminier-Lahire - 6/?-7/?-8/?-9/?-10/?-11/?
no 39 "De Foucauld", basé à Montmarault (Allier) puis à Boulouris (Var) en mars 1944.
- Créé le ?, dissous en mars 1944.
- Devise : "Jamais arrière".
- Publication : "Le Passe-Partout".
- ?/Bayard
no 40 "Les Arvernes" (Chantier disciplinaire), basé à Murat (Cantal) puis à Hourtin (Gironde).
- Créé par l´article 4 de la loi du 18 janvier 1941, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Honneur et discipline".
- Publication : "De là-haut".
- Groupes : 1/ Sidi Bel Abbès - 2/ Verdun puis Sidi Brahim - 3/ Lyautey puis Dixmude - 4/ Le Téméraire - 5/ Bayard - 6/ Sully - 7/ Pasteur puis Pol Lapeyre - Groupe de direction / Bournazel 14
no 44 "Jeanne d´Arc", basé à Courpiere (Puy-de Dôme) puis Tarbes (Hautes Pyrénées) en octobre-novembre 1943.
- Créé le ?, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "France, toujours".
- Publication : "L´étandard".
Province du Languedoc
Commissariat régional, basé à Montpellier (Hérault).
- Devise : "Prendre parti hardiment".
- Publication : "Itinéraires".
École régionale des chefs ("L´Eepelido"), basée au camp des "quatre seigneurs", près de Montpellier (Hérault) ouvre le 1er mars 1941.
- Devise : "Un Chef, une foi".
Promotions :
- Promotion "Les pionniers" du 2 mars à juin 1941
- Promotion "Notre drapeau" du 1er août 1941 au 30 septembre 1941
- Promotion "Djibouti" de novembre 1941 au 29 août 1942
- Promotion "La marseillaise" du 26 octobre au 15 septembre 1943
- Promotion "Le flambeau" du 26 novembre 1942 au 18 juillet 19436.
La province comprenait, à sa création, les chantiers :
no 6 "De Gevaudan" puis "Calendal" le 1er mai 1941, basé à Marvejols (Lozère), Laudun (Gard) du 1er mai 1941 en avril 1943, Marvejols (Lozère) d´avril à septembre 1943 et Saint-Étienne (Puy de Dôme) jusqu´à sa dissolution.
- Créé le 26 août 1940, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Mestie vau Baronie".
- Publication : "Gévaudan".
- Groupes : 1/ Dunkerque - 2/ Albatros - 3/ Alsace-Lorraine - 4/ Lyautey - 5/ - Du Guesclin - 6/ Saint-Louis - 7/ Le Coq - 8/ Etchenou - 9/ De Foucault - 10/ Verdun - 11/ Guynemer.
no 18 "Chevalier d´Assas", basé à Le Vigan (Gard) puis Maurs (Cantal) à partir d´avril 1943.
- Créé hiver 1940, dissous le 1er décembre 1943.
- Devise : "D´Aucun ne second".
- Publication : "L´Aigoual".
- Groupes : ?/Charcot-3/ de Foucauld-10/L´aiglon
no 19 "Dixmude", basé à Meyrueis (Lozère) puis à Aguessac (Aveyron)à partir du 15 novembre 1942.
- Créé le ?, dissous en mai-juin 1944 à Meyrueis.
- Devise : "Ca suit".
- Publication : "Ca suit".
no 23 "Malgré", basé à Saint-Pons (Hérault) jusqu´au 24 mars 1943 puis à Lodève (Hérault), Aguessac (Aveyron ) le 3 juin 1943 et Toulouse (Haute Garonne) en septembre-Octobre 1943.
- Créé le ?, dissous le 1er février 1944 à Toulouse et versé à la production industrielle.
- Devise : "Malgré les obstacles ".
- Publication :" Malgré "
- Groupes ou camps : ?/ Camp Charcot (Les Verreries )-2/Weygan (Foncontal)-9/Lyautey-11/Saint Pons
no 24 "Le Pourquoi pas ?", basé à Lodève (Hérault), Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), Saint-Affrique (Aveyron) du 20 mars au 1er juillet 1943 et Tulle (Corrèze) en septembre-Octobre 1943.
- Créé le 28 août 1940, dissous le 30 novembre 1943.
- Devise : "Droit au but".
- Publication : "Le coup de hache" ou "Pourquoi pas ?".
- Groupes : 1/ Duguay-Trouin - 2/ Surcouf - 3/ Jean Bart - 4/ Lyautey - 5/ Jeanne d´Arc - 6/ Saint Georges - 7/ Roland - 8/ De Bournazel - 9/ Vercingétorix - 10/ Bayard - 11/ Charcot - 12 / De Foucault.
no 25 "Roland", basé à Le Bousquet-d´Orb (Hérault), à Lunas (Hérault) en août 1941 puis à Mauriac (Cantal) en mars-juillet 1943.
- Créé le 20 août 1940, dissous le 30 novembre 194315.
- Devise : "Camaraderie, discipline".
- Publication : "l´Elan" et "L´Echo de Roland".
- Groupes : 1/ Commandant Cébrié - 2/ Maginot puis Weygand - 3/ Guynemer - 4/ Durandal - 5/ Jean Bart - 6/ Verdun - 7/ De Foucault - 8/ Lyautey - 9/ Du Guesclin - 10/ Mermoz - 11/ Alsace-Lorraine - 12 / De Foucault.
no 35 "De la Montagne Noire", basé à Labruguière (Tarn).
- Créé le ?, dissous en mai 1944 et affecté aux chantiers bleus de la Production Industrielle à Perpignan et Montlouis.
- Devise : "Droit devant".
- Publication : "La montagne noire".
no 45 "Saumur", basé à Saint-Hippolyte-du-Fort -Anduze (Gard) puis à Brioude (Haute-Loire).
- Créé le 1er juin 1940, dissous le 1er février 1944.
- Devise : "Tout droit".
- Publication : "Saumur".
- Groupes : 1/?-2/?-3/?-4/Caravelle (voilier)-5/?-6/?-7/?-8/?-9/?-10/?-11/?
Province de Pyrénées-Gascogne
Commissariat régional, basé à Toulouse (Haute Garonne),
- Devise : "Servir et espérer".
- Publication : "Espoir".
École régionale des chefs ( Saint-Louis), basée au château de l´Espinet, Montaudran (Haute Garonne), est ouverte en avril 1941.
- Devise : "Chef et apôtres".
Promotions :
- Promotion "France" se termine le 19 juillet 1941
- Promotion "Alsace-Lorraine"
- Promotion "Lyautey" du 8 février à juin 1942
- Promotion "Verdun"
- Promotion "chef Boullet" de novembre 1942 au 1er août 1943 ; Hommage au Commissaire Boullet, mort en service le 12 avril 1943.
- Promotion composée de "Cyrards" de la promotion "Charles de Foucauld", sortie fin 19436.
La province comprenait, à sa création, les chantiers : no 26 "Le Camp des maréchaux" et "Les Loups", basé à Saint-Gaudens (Haute Garonne) puis à Sauveterre-de-Comminges (Haute Garonne), Felletin (Creuse), Le Tuzan (Gironde).
- Créé en août 1940, versé à la Production industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "Ferveur".
- Publication : "Les loups de Comminges".
- Groupes : 1/ Lannes - 2/ Galliéni - 3/ Franchet d´Esperey - 4/ Kellermann - 5/ Augereau - 6/ Mac Mahon - 7/ Bugeaud - 8/ Ney - 9/ Turenne - 10/ Murat - 11/ Camps des maréchaux.
no 27 "Mangin", basé à Brassac et Bénac (Ariège), puis à Aigueperse (Puy-de-Dôme).
- Créé à la fin du mois d´août 1940, délocalisé en 1943 à Aigueperse où, en 1944, existera aussi le sous-groupement 202.
- Devise : "Toujours prêts", puis "Servir".
- Publication : "Hardi".
no 28 "Péguy", basé à Castillon-en-Couserans (Ariège), puis Saint-Germain-des-Prés (Dordogne) et Bergerac (Dordogne).
- Créé en août 1940, déplacé en Dordogne en mars 1943, enfin affecté au service de la Poudrerie de Bergerac fin août 1943.
- Devise : "Travail, notre fortune".
- Publication : "L´écho de Castillon".
- Groupes : 1/ Nancy - 2/ Metz - 3/ Strasbourg - 4/ Domremy - 5/ Bouvines/Valmy - 6/ Sarreguemines - 7/ Calais - 8/ Luneville - 9/ Dunkerque - 10/ J.E.S.
no 29 "Bugeaud", basé à Formiguères (Pyrénées-Orientales), puis à Saint-Amans-Valtoret (Tarn) le 15 novembre 1942, Argelès au 1er octobre 1943 (Pyrénées-Orientales) et Pissos (Landes) en octobre-novembre 1943.
- Créé en août 1940, versé à la Production Industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "Pour la seule France, toujours ".
- Publication : "L´élan".
no 30 "Foch", basé à Saint-Pé-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) mise en place de circuits qui ont bénéficié aux enfants Juif, poursuivis par les Allemands[réf. nécessaire], puis Argentat (Corrèze) et Toulouse (Haute-Garonne).
- Créé le septembre 1940 ?, versé à la Production industrielle le 1er février 1944.
- Devise : "Trava