Napoléon Maret est le fils aîné de Hugues-Bernard Maret, secrétaire d'État de Napoléon Ier, ministre des Relations extérieures en 1811 puis
pair de France en 1831.
Il entre dans la vie publique après la révolution de 1830. Il s'engage comme simple
volontaire au moment de la campagne de Belgique, assiste au
siège de la citadelle
d'Anvers et y gagne la croix de chevalier de la Légion
d'honneur.
Aussitôt après, il est nommé secrétaire d'ambassade en Belgique, assiste aux dernières négociations du
mariage du prince Léopold de Saxe-Cobourg (futur
Léopold Ier de Belgique)
avec Louise-Marie, fille aînée de
Louis-Philippe Ier, et
passe ensuite en Espagne.
Appelé, en 1847, aux fonctions de ministre plénipotentiaire à
Cassel, il fut envoyé, en 1849, comme
ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire près de Léopold Ier, grand-duc de Bade.
L'avènement de la deuxième République
l'écarte quelques mois des affaires.
Il reçoit du prince-président, au
commencement de 1852, la même situation auprès du roi des Belges, et entre au Sénat le 31 décembre 1852, après
la proclamation du Second Empire (2 décembre). Il avait été fait, le 7
août 1852, commandeur de la Légion
d'honneur.
Peu après, le duc de Bassano abandonne la diplomatie pour devenir grand chambellan du Palais de Napoléon III, et reçoit, le 30 décembre 1855, la
plaque de grand officier de la
Légion d'honneur.
À la cour, le duc de Bassano est aussi aimé qu'estimé par tous
ceux à qui il était donné de l'approcher. Les chambellans lui sont
profondément attachés et ne peuvent lui reprocher qu'une seule
chose : sa trop grande indulgence pour eux1.
Il était de taille élevée, mince, d'une rare distinction, et avait
grand air sous le brillant uniforme de Grand chambellan1.
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