● Albert BARTHOLOME -- (Thiverval-Grignon 1848 -- Paris 1928) ● Peintre et sculpteur français.
Il compte parmi les plus importants sculpteurs français de la fin du xixe et du début du xxe siècle.L.A.S – slnd
1p 1/2 in-8 (11.5x18cm env.)Au sujet d'un rendez-vous pour aller voir une maquette
à l'hôtel de villeBel état global de conservation, une petite restaurationEnvoi soignéInformation complémentaire sur le signataire de ce document :
Enfance, famille et formation :
Albert Bartholomé est le fils de Paul Frédéric et de Louisa Elisa de Rodrigues Duplessis.
Élève du lycée Hoche à Versailles, il est bachelier en lettres.
Il épouse Prospérie-Gabrielle de Fleury dite Périe, fille du marquis Prosper de Fleury le 14 février 1874 à Genève 3,4.
Carrière :
Albert Bartholomé entame une carrière de peintre à Genève, puis s'installe à Paris où il devient l'ami intime d'Edgar Degas (1834-1917). Il fréquente les peintres suisses installés dans la pension de famille de l'hôtel de Nice au 4, rue des beaux-arts. Il se lie ainsi d'amitié avec les peintres Charles Giron (1850-1914)Note 1, Gustave Henri de Beaumont(1851-1922) et Max Leenhardt (1853-1941). Mu par un grand sens de la camaraderie, il recevra régulièrement Max Leenhardt à sa table durant l'hiver 1879, alors que celui-ci se retrouve seul à Paris, sans tous ses amis en séjour à l'étranger.
Il n'aborde la sculpture qu'en 1886 pour s'y consacrer entièrement, développant une technique mêlant la simplicité à l'émotion contenue, « proche de l'atticisme paisible des figures d'un Pierre Puvis de Chavannes »Note 2. Il conçoit toutefois un univers singulier et élégiaque qui s'inscrit dans le contexte du symbolisme des années 1890. Son chef d'œuvre, le Monument aux morts du cimetière du Père-Lachaise à Paris, appelé aussi par l'artiste Porte de l'au-delà, reflète l'idéalisme et le questionnement métaphysique de toute la fin de siècle. Cette sculpture monumentale et spectaculaire, à laquelle l'artiste a travaillé pendant de longues années, lui apporte la célébrité.
Il expose avec Puvis de Chavannes à la Libre Esthétique et les deux hommes se rencontrent à la Société nationale des beaux-arts, dont Puvis de Chavannes est le président et où Bartholomé expose dès 1891 et fait partie de la commission d'examens avec René de Saint-Marceaux et Constantin Meunier.
Au début de la Première Guerre mondiale, en 1915, il réalise le dessin définitif de la croix de guerre qui honorera des milliers de soldats5.
En 1918, il organise une exposition de cartons préparatoires de Puvis de Chavannes, dans une salle consacrée aux grands artistes présidents de la Société nationale des beaux-arts, avec Edgar Degas et Auguste Rodin.
Albert Bartholomé est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (4e division). Son gisant en pierre a été sculpté par Henri Bouchard6.
Thérèse Burollet a rédigé le catalogue raisonné de son œuvre et une monographie en 20177.
Œuvres dans des collections ou des lieux publics
En Belgique
Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts : L'Adieu, 1899, marbre.
Aux États-Unis
New York, Metropolitan Museum of Art : La Femme de l'artiste (Périe, 1849–1887) lisant, 1883, pastel et fusain, 50,5 × 61,3 cm8.
En France
Cormeilles-en-Parisis : Monument aux morts, adaptation de la figure en bronze de La Gloire du Monument à Jean-Jacques Rousseau du Panthéon de Paris9.
Crépy-en-Valois :
cimetière du hameau de Bouillant : Sépulture de Mme Bartholomé née Fleury, vers 1887. Sa première œuvre sculptée, créée sur le conseil d'Edgar Degas10.
Monument aux morts, 1925, gisant de soldat et bas-relief de pleureuse en pierre11 ;
Lyon, musée des beaux-arts : Monument aux morts, 1895-1899, haut-relief, modèle en plâtre pour le monument du cimetière du Père-Lachaise à Paris12.
Paris :
cimetière de Montmartre :
Tombe de la famille Pam ;
Douleur, 1900, statue en pierre ornant la tombe d'Henri Meilhac.
cimetière du Montparnasse : Tombe d'Honoré Champion, vers 1909.
cimetière du Père-Lachaise :
Monument aux morts, 1899, haut-relief en pierre, commandé par la Ville de Paris au Salon du Champ-de-Mars de 1895.
Tombe de Guillaume Dubufe, 1912, division 10e, en collaboration avec l'architecte Jean Camille Formigé (1845-1926)13. Le comité chargé de sa sépulture commande à son ami, le sculpteur Albert Bartholomé, deux bas-reliefs pour orner le monument14.
musée d'Orsay :
La Vérité, la Philosophie et la Nature, groupe en plâtre ;
La Gloire, plâtre ;
La Musique, plâtre ;
Dans la Serre, huile sur toile15.
Panthéon de Paris : Monument à Jean-Jacques Rousseau, 1912, commandé en 1907, composé de trois muses au centre (La Philosophie, La Vérité, La Nature), et les allégories de La Gloire(portant une couronne) à gauche, et La Musique à droite.
Petit Palais : Buste de femme, marbre.
Saint-Jean-d'Angély : Monument aux morts, 192116, adaptation de la figure en bronze de La Gloire du Monument à Jean-Jacques Rousseau du Panthéon de Paris.
En Italie
Rome, Galerie nationale d'art moderne et contemporain : Les Amants de l'Au-delà.
Distinctions, récompense et hommages[modifier | modifier le code]
Décorations[modifier | modifier le code]
Albert Bartholomé est titulaire de la légion d'honneur et de la croix de l'ordre de Léopold 1 :
[Chevalier de la Légion d'honneur] Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 7 mai 1895 sur proposition du ministre de l'Instruction publique.
[Officier de la Légion d'honneur] Officier de la Légion d'honneur par décret du 16 août 1900 sur proposition du ministre de l'Instruction publique.
[Commandeur de la Légion d'honneur] Commandeur de la Légion d'honneur par décret du 20 octobre 1911 sur proposition du ministre du Commerce.
[Ruban Chevalier de l'ordre de Léopold] Chevalier de l'ordre de Léopold en 1906 (Belgique).
Distinctions
Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts en 1892.
Membre du comité de la Société nationale des beaux-arts en 1897.
Membre de l'Académie royale des beaux-arts de Saxe en 1901.
Membre de la Commission des beaux-arts de la Ville de Paris en 1903.
Membre de la Commission supérieure des Bâtiments civils et des Palais nationaux en 1905.
Membre du Conseil supérieur de l'enseignement des arts décoratifs en 1906.
Membre de l'Académie des beaux-arts de Milan en 1906.
Membre de l'Académie royale des beaux-arts de Belgique en 1911.
Membre de la Royal Scottish Academy en 1911.
Récompense
Grand prix de sculpture en 1900.
Hommages
Une rue porte son nom à Crépy-en-Valois et une plaque commémorative sise au prieuré Sainte-Appolline est inaugurée en son honneur le 16 septembre 2017
Source : wikipédia
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