● Félix ZIEM -- (Beaune 1821 -- Paris 1911) ● Peintre français de l'École de Barbizon renommé pour ses marines et ses paysages de Venise et de Constantinople.
Rattaché au mouvement orientaliste, il est considéré comme un des précurseurs de l'impressionnisme.B.A.S – Paris, 31 octobre 1868
1p in-12 (10x13cm env.)« Tous les jours de midi à 2 heures
avec tous les compliments de M. Ziem.
Paris, 21 oct. 1868
Rue Lepic 72 "
Bel état de conservation - pliure à l'angle supérieur droitEnvoi soignéInformation complémentaire sur le signataire de ce document :
Félix-Francois Georges Philibert Ziem est le fils de Georges Barthélémy Ziem, émigré polonais d'origine arménienne travaillant comme tailleur d'habits et d'Anne-Marie Goudot son épouse bourguignonne originaire de Nuits-Saint-Georges. Son père était arrivé en France comme prisonnier de guerre de l'armée prussienne lors des guerres napoléoniennes. Félix Ziem nait à Beaune le 25 février 1821, rue Monge, dans la chambre même où Gaspard Monge vit le jour2, et grandit en Bourgogne où il étudie l'architecture à Dijon. En 1839, un différend avec la direction de l'École des Beaux-Arts de Dijon, lui fait quitter la région pour rejoindre son frère installé à Marseille. Il commence alors une carrière d'architecte avec la construction de l'aqueduc de Roquefavour qui doit amener l'eau à Marseille.
À la suite de sa rencontre fortuite avec le duc d'Orléans et l'intérêt de ce dernier pour son travail de dessinateur, il change de vocation et ouvre une école de dessin sur le Vieux-Port. Sa réputation est vite faite et les élèves nombreux. En 1840, il découvre Martigues où il revient pour installer un atelier en 1860. En 1841, il quitte Marseille pour se rendre en Italie. Il s'arrête quelque temps à Nice où séjournent de riches Anglais ou Russes qui constituent une partie de sa clientèle. En 1842, il découvre pour la première fois l'Italie, et surtout Venise qui devient la principale source d'inspiration de sa peinture. De 1842 à 1847 il parcourt toute l'Italie et le Midi de la France. En 1849, il s'installe à Paris et partage son temps entre la capitale et la forêt de Fontainebleau où il devient l'ami de Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Il peint alors des scènes de vie quotidienne, des portraits, et des paysages champêtres, qui le rattachent temporairement à l’école de Barbizon où il peint dès 1853. Il y achète une maison au no 56 de la Grande Rue qu'il occupa de 1907 à 19113.
Il expose pour la première fois au Salon de Paris de 1849, et en devient un relatif habitué. En 1859, il déménage pour le quartier de Montmartre, avant la folle ébullition de l’École de Paris, et s'installe rue de l'Empereur (devenue rue Lepic) mais garde toujours un pied à terre à Barbizon. Solitaire, il ne côtoie guère les autres artistes de sa génération, ne forme aucun élève et ne prodigue guère de leçons. De 1850 à 1880, il parcourt l'Europe de l'Angleterre aux Pays-Bas en passant par l'Orient (Constantinople, l'Algérie), mais surtout Venise où il séjourne au moins deux fois par an.
En 1860, il se fait construire un atelier à Martigues où les canaux du petit port de pêche, débouchant sur l’étang de Berre (Bouches-du-Rhône), lui inspirent de nombreux tableaux (c’est en partie grâce à lui que Martigues est surnommée « La Venise provençale »). Il a comme jeune élève Justin J. Gabriel. En 1880, il installe un autre atelier à Nice, où il passe dès lors la majorité de son temps quand il n'est pas à Paris. Il épouse le 16 mai 1904 à Nice mademoiselle Treilles.
En 1908, à la suite d'un don du peintre d'une esquisse de Toulon, visite du président Émile Loubet aux escadres française et italienne en avril 1901, la ville de Martigues crée le musée Ziem.
Peintre prolixe, sa production est estimé à plus de 10 000 œuvres peintes4, un nombre dû à la répétition d'œuvres en plusieurs exemplaires. En novembre 1911 à son décès, il est un peintre admiré et reconnu, premier artiste étant entré au musée du Louvre de son vivant5 par le legs Chauchard en 1910. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (93e division) à Paris6.
Principales œuvres
L'Église des Gesuati - la Giudecca, huile sur toile (54 × 75 cm), musée d'art de Toulon.
Bord de mer, huile sur toile (54 × 65 cm), musée d'art de Toulon.
Vie familiale à Berditchoff (1844), huile sur toile
Rue à Saint-Pétersbourg
Un mas près de Martigues, huile sur toile
Paysage du midi, huile sur papier marouflée sur panneau, 23 × 43 cm, trace no inventaire 981, provient par descendance de la famille de l'artiste (vente Deburaux, Barbizon, le 3 juin 2007, lot no 204, p. 96 du catalogue : L'école de Barbizon)
Poissonnière aux halles à Marseille, huile sur toile
Musée des beaux-arts de Beaune, présentation de quelques œuvres parmi une quarantaine conservées au musée :
Après l'orage, peinture à l'huile sur noyer, 40 × 54,5 cm
Colonne Saint-Georges à Venise, huile sur noyer, 55 × 35 cm
Constantinople, huile sur acajou, 72,7 × 92 cm
Le Campanile,
Le Môle, huile sur toile, 80 × 55 cm
Le Reposoir (1870), huile sur bois, 50,2 × 83 cm, don de sa veuve au musée
Le Grand Canal, huile sur toile, 138 × 191 cm
Fête à Venise (1880), huile sur toile, 73,5 × 105,5 cm
Voile bleue (1911), huile sur toile, 61 × 80 cm
Effet de vitesse dans une carriole (1844), plume
Les Flamants roses (donation du 28 juin 1912), huile sur toile, 90 × 52 cm, don de sa veuve au musée7
Les Flamants roses est l'une des œuvres qui fait partie de la donation importante du 28 juin 1912 au Musée des Beaux-Arts de Beaune par Madame Ziem. Ce don comprend 31 peintures.
Toulon, visite du président Loubet, aux escadres françaises et italiennes en avril 1901, huile sur toile, musée national de la Marine, Paris
Le Bosphore, huile sur toile, Musée des beaux-arts de Reims.
Triptyque de Venise, huile sur bois composé de :
Le Pont des Soupirs (101 × 41 cm)
Gondoles sur Grand Canal (101 × 119 cm)
Colonne place Saint-Marc (101 × 41 cm)
Musée de la Castre à Cannes
Trabucco à Venise ou retour à Martigues
Musée Gassendi à Digne
Venise le matin
Musée Grobet-Labadié à Marseille
Le Bucentaure
Musée des Beaux-Arts de Marseille
Quai du port à Marseille
Vue de Venise ou Bucentaure
La Fantasia sur les rives du Bosphore
Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) Marseille
Venise, grand canal avec bucentaure (Prêt du musée Ziem).
Musée Ziem de Martigues
Autoportrait, huile et craie sur toile, 91 × 66 cm
Rue au Caire (1860), (62 × 36,5 cm)
Le Var, paysage, huile sur bois, (59 × 71 cm)
Pont des Soupirs, huile sur bois, (69,5 × 39 cm)
Voiliers sur l'Adriatique, huile sur bois, 42 × 59 cm
Voiles blanches, Venise, huile sur toile, 67 × 100 cm
Voiles jaunes et rouges, huile sur toile, 73 × 97 cm
Venise, Grand Canal vu de Saint-Georges (1880), huile sur bois, (72 × 92 cm)
Venise, grand canal, fête de l'Assomption, huile sur toile, 83 × 115 cm
Venise, grand canal au clair de lune, huile sur toile, 68 × 107 cm
Venise, grand canal vu des Esclavons au crépuscule (1880-1890), huile sur toile, 88 × 135 cm
Venise, grand canal avec le campanile au coucher du soleil, huile sur toile, 84 × 117 cm
Venise trabucco, huile sur bois, 54 × 90 cm
Venise, bateau de pêche amarré, huile sur bois, 64 × 81 cm
Venise, place Saint-Marc, huile sur bois, (60 × 40 cm)
Venise, la Salute, au clair de Lune, huile sur toile, (102 × 69 cm)
Pêcheurs au clair de lune dans la lagunehuile sur bois, 27 × 48 cm
Orient, scène dans un palais 42 × 57 cm
les Lagunes, Venise, huile sur bois, 59 × 73 cm
Canal à Venise (1884), huile sur toile
Voiliers à l'entrée du grand canal, huile sur bois, 42 × 52 cm
Voilier sortant du grand canal, huile sur bois, 29 × 41 cm
Place Saint-Marc et Campanile (1880-1890), huile sur bois, (69,5 × 39 cm)
La flotte italienne à Toulon (1901), encre et huile sur toile, 200 × 250 cm
La flotte italienne à Toulon (1901), huile sur bois, 82 × 99 cm
Villefranche-sur-Mer, Riviera, huile sur bois, 81 × 55 cm
Martigues, pêcheurs à la fouëne, huile sur bois, 64 × 80 cm
Les Martigues, rentrée des tartaneshuile sur toile, 82 × 135 cm
Pêcheurs à l'épervier, Martigues (1880), huile sur bois, 59 × 65 cm
Barque de pêcheurs, huile sur bois, 37,5 × 63 cm
La Frégate pavoisée, huile sur toile, 73 × 102 cm
Bords du Loup (1890), huile sur bois, (60,5 × 82,5 cm)
Débarquement des élégantes quai des esclavons, huile sur toile
Constantinople au crépuscule (1880), huile sur bois, (59 × 92 cm)
Constantinople, la tour de Léandre, huile sur toile
Constantinople, le bain de la sultane, huile sur bois, 72 × 32 cm
Constantinople, le kiosque, huile sur toile, 73,5 × 95 cm
Constantinople, jardin avec coucher du soleil, huile sur bois, 58,5 × 92 cm
Marché en Égypte.
Musée Fabre de Montpellier
Coucher de soleil sous le Bosphore
Source : wikipédia
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