Frédéric Guillaume Victor Albert de
Hohenzollern (en allemand : Friedrich
Wilhelm Viktor Albrecht), né le 27 janvier 1859 à
Berlin et mort le 4
juin 1941 à Doorn, aux
Pays-Bas, est, de 1888 à son
abdication en 1918, le
troisième et dernier empereur allemand et
le neuvième et dernier roi de Prusse.
Membre de la Maison de Hohenzollern, régnant sous
le nom de Guillaume II, il était le petit-fils de
Guillaume Ier (premier
empereur allemand) et le fils de Frédéric III, qui ne régna que
99 jours et à qui il succéda.
Sa mère, la Kaiserin Victoria
dite impératrice Frédéric, était la fille de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince consort
Albert de
Saxe-Cobourg-Gotha.
Ses prénoms sont un hommage à son grand-oncle Frédéric-Guillaume IV de
Prusse, régnant lors de sa naissance, et à ses
grands-parents.
Les historiens décrivent un homme « intelligent, cultivé et
ouvert », mais parfois indécis et prêt à s´emballer pour
revenir en arrière peu de temps après, défaut qui sera utilisé
contre lui par la diplomatie européenne1.
Guillaume devint souverain de l´Empire allemand en juin 1888
(« l´année des trois empereurs ») après le très court
règne de son père, le libéral Frédéric III.
Son règne fut marqué par un changement total de la politique
traditionnelle prussienne, un militarisme et un autoritarisme exacerbés. Désirant donner à
l´Allemagne une envergure internationale, il troqua la Realpolitik de Bismarck contre la Weltpolitik, s´engagea dans une politique
expansionniste et colonialiste, s´employa à développer une marine
de guerre tandis que son règne tint de plus en plus du régime personnel. Il est en cela en accord
avec une opinion publique demandant une politique étrangère plus
active et un pays qui voit la montée en puissance des groupes
nationalistes comme la Ligue pangermaniste.
D´un point de vue économique, l´historienne Francine Dominique
Liechtenhan rappelle que le règne de Guillaume II permit un
développement important de l´industrie allemande. Le développement
scolaire et universitaire est exceptionnel et participe à
l´évolution du pays vers un État-nation. Une vieille tradition associant
école et apprentissage crée des travailleurs qualifiés.
L´université sait s´adapter aux nouvelles demandes de la
modernisation du pays : physique, chimie, électronique,
pharmacie... La Kaiser-Willhelm-Gesellschaft
encourage la recherche. Des entreprises comme Siemens, Bayer ou AEG acquièrent
vite une renommée internationale. Guillaume intronise également un
nouveau type de grande école technologique prodiguant un
enseignement plus pratique. L´empereur observe avec enthousiasme
l´évolution de la recherche. Il aime inviter les chercheurs,
économistes, techniciens mais aussi les hommes d´affaires. En ce
sens, il se situe aux antipodes du vieux François-Joseph
d´Autriche et de Nicolas II de Russie, frileux envers cet univers
de progrès. Le règne de Guillaume II apporte une nette augmentation
du niveau de vie. Vers la fin du siècle, la puissance économique
allemande dépasse celle de l´Angleterre.
Bien que connu pour sa passion pour les parades militaires et
les uniformes, Guillaume n´est pas, comme on l´a dépeint par la
suite, un va-t´en guerre irréfléchi. On le voit notamment
lors de la crise d´Agadir en 1911, où en proie aux
attaques de la presse nationaliste qui le traite de
« Guillaume le timide, le valeureux poltron », il
choisit une solution négociée au conflit1.
Il joue également un rôle modérateur dans les guerres balkaniques de 1912-1913,
conseillant à son allié autrichien de ne pas intervenir, car il
redoute un conflit austro-russe dans les Balkans1.
Il encourage également l´Autriche-Hongrie à améliorer ses relations
avec la Serbie.
Dans les mois qui précèdent le conflit, Guillaume est loin
d´encourager une solution militaire. En mars 1914, l´ambassadeur
allemand à Vienne précise que deux personnes sont
contre un conflit avec la Russie : Guillaume II et François-Ferdinand. Après
l´attentat de Sarajevo, même s´il
assure l´Autriche-Hongrie de son soutien inconditionnel, il espère
que l´ultimatum autrichien à la Serbie permettra de trouver une
solution diplomatique1.
Pendant tout le mois de juillet, il communique avec son cousin
Nicolas II de Russie affirmant que la
paix repose dans les mains de celui-ci2.
Le 31 juillet, après des hésitations, le commandement militaire
en la personne du général von Falkenhayn lui arrache
« l´état de danger de guerre ».
Pendant la guerre, Guillaume II était commandant en chef des
armées, mais il perdit bientôt l´autorité réelle et sa popularité
en fut diminuée.
Ironie de l´histoire, c´est la marine allemande, qu´il avait
tant chérie, qui précipita la fin de la monarchie allemande. Les
mutineries de l´automne 1918,
l’instauration de conseils ouvriers (Arbeiter- und
Soldatenräte) dans toutes les grandes villes de l´empire, de
Metz
à Berlin, forcèrent le Kaiser à renoncer non
seulement au trône allemand, mais aussi au trône de Prusse. Les
autres souverains allemands, qui avaient dû le suivre dans sa
démarche autoritaire et militariste, ne purent pas non plus sauver
leurs dynasties séculaires.
Le chancelier Max von Baden ayant annoncé son abdication, la
république fut proclamée et le Kaiser se
résigna, abdiqua officiellement le 9
novembre 1918 (le
traité d´abdication ne fut signé cependant que le 28) et se réfugia
à Doorn aux Pays-Bas ; protégé par la reine Wilhelmine, il ne sera pas livré aux
vainqueurs pour être jugé comme responsable de la guerre
conformément aux souhaits des alliés.
Son exil fut endeuillé par le suicide de son fils Joachim, qui entraîna la mort de l’impératrice.
Il se remaria l´année suivante et écrivit ses mémoires.
Il fut un antinazi de la première heure et condamna
fermement, malgré ses convictions antisémites, les lois antijuives.
Lors de la nuit de Cristal en novembre 1938, il
dit : « Pour la première fois,
j´ai honte d’être Allemand »5.
Il n´approuva ni l´invasion de la Pologne qui
déclencha la seconde Guerre mondiale, ni
l´invasion des autres pays européens dont les Pays-Bas, son hôte. Mais lorsque la France,
reconnaissant sa défaite, sollicita l´armistice, il envoya un télégramme
de félicitations à Adolf Hitler. Certains de ses fils furent
mobilisés sous Hitler et deux d´entre eux, dont Auguste-Guillaume, furent
nazis.
Il mourut à 82 ans aux Pays-Bas, le 4
juin 1941, quelques jours avant l´attaque allemande sur
l´Union soviétique, et reçut à ses funérailles les
honneurs militaires allemands. Le Kaiser avait demandé que
des symboles nazis ne fussent pas portés lors de ses funérailles,
ce qui ne fut pas respecté.
Son corps repose à Doorn, qui est devenu un lieu de pèlerinage pour
les monarchistes.
Sa deuxième épouse, la princesse Hermine de Reuss zu Greiz, fut
faite prisonnière par les Soviétiques. Elle mourut d´insuffisance
cardiaque6
en 1947, à l´âge de 59 ans.
Guillaume II appartenait à la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée
donna des princes-électeurs, des rois, des empereurs au
Saint-Empire romain
germanique, à la Prusse et à l´Allemagne. Guillaume II d´Allemagne est
l´ascendant de l´actuel chef de la Maison impériale d´Allemagne, le
prince Georges Frédéric de Prusse.
Ses grands-parents sont :
En 1901, il exclut de la Maison de Hohenzollern sa tante
Anne de Prusse, landgravine douairière de Hesse-Cassel parce qu´elle s´était convertie au
catholicisme.
Après avoir fait des études au Gymnasium de Cassel et à l´université de Bonn, il renonce à convoler
avec sa cousine Élisabeth de
Hesse-Darmstadt8
et épouse le 27 février 1881 la
princesse Augusta-Victoria
de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg dite
Donna (née le 22 octobre 1858, morte
le 11 avril 1921), fille de Frédéric
Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg puis,
devenu veuf, la princesse Hermine de Reuss zu Greiz, veuve du
prince de Schönaich-Carolath.
De son premier mariage, il a sept enfants :
Frederik Wilhelm Victor Albert[1]
(
Potsdam,
27
januari 1859 -
Doorn,
4 juni
1941)
was als
Wilhelm II de laatste Duitse keizer
(
Kaiser) en
koning van Pruisen. Hij
was het staatshoofd van het
Duitse Keizerrijk en het
Koninkrijk Pruisen van 15 juni 1888 tot 9
november 1918. Deze periode in de Duitse geschiedenis wordt ook wel
het
Wilhelminische tijdperk genoemd.
Wilhelm II or William II
(German: Friedrich Wilhelm Viktor
Albrecht von Preußen; Frederick William Victor
Albert of Prussia; 27 January 1859 – 4 June 1941)
was the last German Emperor (Kaiser) and
King of Prussia, ruling the
German Empire and the Kingdom of
Prussia from 15 June 1888 to 9 November 1918. He was the eldest
grandson of the British Queen Victoria and related to many monarchs
and princes of Europe.
Crowned in 1888, he dismissed the Chancellor, Otto von Bismarck, in 1890 and launched
Germany on a bellicose "New Course" in foreign affairs that
culminated in his support for Austria-Hungary in the crisis of July 1914 that led in a matter of days
to the First World War. Bombastic and impetuous, he
sometimes made tactless pronouncements on sensitive topics without
consulting his ministers, culminating in a disastrous Daily
Telegraph interview that cost him most of his influence in
1908. His top generals, Paul von Hindenburg and Erich Ludendorff, dictated policy during the
First World War with little regard for the civilian government. An
ineffective war-time leader, he lost the support of the army,
abdicated in November 1918, and fled to exile in the Netherlands.
Wilhelm II., mit vollem Namen Friedrich
Wilhelm Viktor Albert von Preußen (* 27.
Januar 1859 in Berlin; † 4. Juni
1941
in Haus Doorn, Niederlande), entstammte der Dynastie der Hohenzollern und war von 1888 bis
1918
letzter Deutscher Kaiser und König von
Preußen.
Wilhelm war der Enkel des ersten Kaisers Wilhelm I. und der Sohn
von Friedrich III.;
dieser starb 1888 nach nur 99 Tagen Thronzeit,
so dass Wilhelm mit 29 Jahren bereits Kaiser wurde. Durch seine
Mutter Victoria
von Großbritannien und Irland war er außerdem Enkel der
britischen Königin Victoria.
Mit seiner traditionellen Auffassung vom Kaisertum zeigte
Wilhelm – nach Deutung heutiger Historiker –
zu wenig Verständnis für die Anforderungen einer modernen
konstitutionellen Monarchie. Erst im Oktober 1918, unter dem Druck
des sich als verloren abzeichnenden Ersten Weltkriegs, stimmte Wilhelm
Verfassungsreformen zu, denen zufolge der Reichskanzler das Vertrauen des Reichstags
benötigte.
Bei der Novemberrevolution am 9. November 1918
verkündete Reichskanzler Max von Baden die Abdankung Wilhelms und dessen
Sohnes, Kronprinz Wilhelm von
Preußen. Der Kaiser hatte sich seit dem 29. Oktober im
deutschen Hauptquartier im belgischen Spa aufgehalten. Da die Entente-Mächte seine Auslieferung als
„Kriegsverbrecher“ verlangten,
floh er von dort direkt in die nahen Niederlande. Königin Wilhelmina gewährte ihm
(nach zweitägigem Zögern) Asyl und verweigerte seine Auslieferung.
Wilhelm blieb bis zu seinem Tode in Doorn.
Die dreißigjährige Regentschaft Wilhelms II. im Deutschen Reich (von 1888 bis 1918)
wird als die wilhelminische Epoche bezeichnet.
Wesentliches Merkmal war das Streben des Kaisers, das Reich als
wichtige politische Größe unter den bestehenden Weltmächten zu etablieren. Als Deutscher Kaiser sah
er seine Aufgabe darin, „allzeit Mehrer des Deutschen Reichs
zu sein, nicht an kriegerischen Eroberungen, sondern an den Gütern
und Gaben des Friedens auf dem Gebiet nationaler Wohlfahrt,
Freiheit und Gesittung“, wie sein Großvater Wilhelm I.
formuliert hatte. Wilhelm II. legte viel Wert auf
internationales Prestige. Eng verbunden mit diesem Anspruch war die
militärische Aufrüstung des Kaiserreichs sowie die Forcierung
der Kolonialpolitik in
Afrika und der Südsee. Dies und die Verwicklung des Deutschen Reichs
in verschiedene internationale Krisen (zum Beispiel Krüger-Depesche 1896, Doggerbank-Zwischenfall 1904,
Marokkokrisen 1905/06 und 1911, Daily-Telegraph-Affäre 1908) führten
zu einer Destabilisierung der Außenpolitik.
Die Vorliebe Wilhelms für militärischen Prunk, die sich
beispielsweise in zahlreichen Paraden zu den unterschiedlichsten Anlässen
ausdrückte, führte auch gesellschaftlich zu einer Überbetonung des
Militärs und der militärischen Hierarchie bis hinein ins zivile Leben der
deutschen Gesellschaft, in der für eine berufliche Laufbahn
– nicht nur im Verwaltungsapparat – die
Ableistung des Militärdienstes und der militärische Rang eines
Menschen von entscheidender Bedeutung war (Militarismus). Einen Rang als Reserveoffizier innezuhaben galt im
wilhelminischen Bürgertum als Eintrittskarte in die „bessere
Gesellschaft“; ebenso war das Fehlen eines militärischen
Ranges ein Karrierehindernis.
Der wirtschaftliche Aufschwung Deutschlands während Wilhelms
Regentschaft, verbunden mit technologischem,
naturwissenschaftlichem und industriellem Fortschritt, begünstigte
eine auch vom Kaiser mitgetragene, allgemein verbreitete Technik-
und Fortschrittsgläubigkeit. Innenpolitisch setzte er die für ihre
Zeit als modern und fortschrittlich geltende Sozialpolitik Bismarcks fort und erweiterte sie. Er
setzte sich für die Abschaffung des Sozialistengesetzes ein und suchte,
teilweise erfolglos, den Ausgleich zwischen ethnischen und
politischen Minderheiten.
Wilhelm II. wollte sowohl die Innen- als auch Außenpolitik des
Reiches wesentlich stärker beeinflussen als sein Großvater
Wilhelm I. Das „persönliche Regiment“ des Kaisers
war jedoch oft eine von häufig wechselnden Beratern gesteuerte
Politik, die die Entscheidungen Wilhelms – auch im
Urteil der meisten Historiker – oft widersprüchlich und
letztlich unberechenbar erscheinen ließen. Die Marokkokrisen und
die Erklärung des unbeschränkten U-Boot-Krieges sind nur zwei Beispiele für
Entscheidungen, die den Ruf des Kaisers heute nachhaltig
belasten.
Auch war seine Amtszeit von politischen Machtkämpfen zwischen
den einzelnen Parteien geprägt, die es den amtierenden Kanzlern
schwer machten, längerfristig im Amt zu bleiben. So wurden im Kampf
zwischen dem sogenannten nationalliberal-konservativen Kartell
(beziehungsweise dem Bülow-Block) und den Sozialdemokraten fünf von
sieben Kanzlern unter kritischem Mitwirken des Reichstags vom
Kaiser entlassen.
Während des Ersten Weltkriegs von 1914 bis 1918 wurde Wilhelms
strategische und taktische Unfähigkeit offenbart. Ab 1916 enthielt
er sich zunehmend relevanter politischer Entscheidungen und gab die
Führung des Reiches faktisch in die Hände der Obersten Heeresleitung, namentlich in
die der Generale von Hindenburg und Ludendorff, die die konstitutionelle
Monarchie während der letzten Kriegsjahre mit
starken Zügen einer Militärdiktatur versahen. Als sich
Wilhelm II. infolge der Novemberrevolution, die zum Ende der
Monarchie und zur Ausrufung der Weimarer Republik führte, zur Abdankung bewegen ließ und in die Niederlande ins
Exil ging, hatte das Deutsche Kaiserreich den „Großen
Krieg“ bereits verloren. Etwa 10 Millionen Menschen waren auf
den Schlachtfeldern gefallen.
Wilhelm II. wurde als ältester Sohn des Kronprinzen Friedrich
Wilhelm von Preußen (1831–1888, vom 9. März bis 15. Juni 1888
Deutscher Kaiser Friedrich III.) und dessen Frau Victoria
(1840–1901) geboren und war somit Enkel Kaiser
Wilhelms I. (1797–1888) und der britischen Königin Victoria
(1819–1901), als angeheirateter Cousin ersten Grades aber
auch mit Zar Nikolaus II. von Russland
verschwägert.
Bei der Geburt des Prinzen im Berliner Kronprinzenpalais waren, wie
bei Thronfolgergeburten üblich, hohe Beamte anwesend, um die Geburt
zu bezeugen. Doch es gab Komplikationen: Er kam als Steißgeburt zur Welt und überlebte nur
durch den als Ultima Ratio hinzugezogenen Direktor der
Entbindungsanstalt im Charité-Krankenhaus Berlin, Prof. Eduard Arnold Martin, und durch das
couragierte Eingreifen einer Hebamme, die das scheinbar leblose
Baby ganz gegen das Protokoll mit einem nassen Handtuch schlug.
Professor Martin musste die seit Stunden verschleppte Geburt
voranbringen und wendete dafür das in dieser Anwendung neuartige
Narkosemittel Chloroform an. Er drehte den Thronfolger
intrauterin und schaffte es, die Beine
voranzubringen, so dass das Gesäß und der Unterleib hervortraten.
Der Nabelschnurpuls war fast nicht mehr fühlbar, und so musste die
Geburt schnell weiter entwickelt werden. Es gelang Martin noch, den
linken Arm zu wenden und parallel zum Torso zu
legen, um dann mit kräftigem Zug den Kopf mit dem noch
hochgeschlagenen rechten Arm zu entbinden. Infolge der
stundenlangen fruchtlosen Wehen und der dann zügig zu
bewerkstelligenden Notentbindung (ein Kaiserschnitt hatte damals häufig den Tod der
Mutter zur Folge, was in diesem Falle völlig indiskutabel war)
überlebte der Säugling zwar, aber es kam infolgedessen zu einer
linksseitigen Armplexus-Lähmung. Einige Tage danach
bemerkte man, dass das Kind diesen Arm nicht bewegen konnte. Der
Arm blieb fortan in seiner Entwicklung deutlich zurück und war im
Erwachsenenalter deutlich kürzer als der rechte und nur
eingeschränkt beweglich. Es bleibt bis heute umstritten, ob Prof.
Martin dem Kind das Leben rettete oder die Behinderung zu
verantworten hatte. Die Gründe für die Zeitverschleppung sind wohl
darin zu suchen, dass die Gebärende oder die anwesenden Personen
auf einen englischen Hofarzt als Geburtshelfer zu lange insistiert
und die Schwere der Komplikation unterschätzt hatten.[1]
Keinen gesunden Thronfolger geboren zu haben, empfand
Kronprinzessin Victoria als persönliches Versagen, und sie war nur
schwer bereit, die Behinderung des Sohnes zu akzeptieren. Kaum
etwas blieb unversucht, seine Behinderung zu beheben. Legendär sind
Kuren wie das Einnähen des kranken Armes in ein frisch
geschlachtetes Kaninchen oder Metallgerüste, die Wilhelm
umgeschnallt wurden, um seine Haltung zu verbessern. Auf
Fotografien versuchte man, die körperliche Behinderung dadurch zu
kaschieren, dass der linke Arm auf dem Säbelkorb ruhte oder in
einem Uniformärmel versteckt wurde. Wilhelm, von Geburt derart
behindert, verbrachte laut eigenen Aussagen „eine recht
unglückliche Kindheit“.
Wie im Hochadel üblich, traten seine Eltern als unmittelbare
Erzieher ganz hinter seinem calvinistischen Lehrer Georg Ernst Hinzpeter zurück. Als
Siebenjähriger erlebte er den Sieg über Österreich 1866 mit der daraus
resultierenden Vorherrschaft Preußens in Deutschland. Mit zehn
Jahren, im damals üblichen Kadettenalter, trat er beim 1. Garde-Regiment zu Fuß
formell als Leutnant in die preußische Armee ein. Als Zwölfjähriger
wurde er mit der Gründung des Deutschen Kaiserreiches nach dem
Sieg über Frankreich 1871
auch zweiter Anwärter auf den deutschen Kaiserthron und erhielt mit
der Atlantic ein eigenes Bereisungsschiff.
Wilhelm II. wurde als ältester Sohn des Kronprinzen Friedrich
Wilhelm von Preußen (1831–1888, vom 9. März bis 15. Juni 1888
Deutscher Kaiser Friedrich III.) und dessen Frau Victoria
(1840–1901) geboren und war somit Enkel Kaiser
Wilhelms I. (1797–1888) und der britischen Königin Victoria
(1819–1901), als angeheirateter Cousin ersten Grades aber
auch mit Zar Nikolaus II. von Russland
verschwägert.
Bei der Geburt des Prinzen im Berliner Kronprinzenpalais waren, wie
bei Thronfolgergeburten üblich, hohe Beamte anwesend, um die Geburt
zu bezeugen. Doch es gab Komplikationen: Er kam als Steißgeburt zur Welt und überlebte nur
durch den als Ultima Ratio hinzugezogenen Direktor der
Entbindungsanstalt im Charité-Krankenhaus Berlin, Prof. Eduard Arnold Martin, und durch das
couragierte Eingreifen einer Hebamme, die das scheinbar leblose
Baby ganz gegen das Protokoll mit einem nassen Handtuch schlug.
Professor Martin musste die seit Stunden verschleppte Geburt
voranbringen und wendete dafür das in dieser Anwendung neuartige
Narkosemittel Chloroform an. Er drehte den Thronfolger
intrauterin und schaffte es, die Beine
voranzubringen, so dass das Gesäß und der Unterleib hervortraten.
Der Nabelschnurpuls war fast nicht mehr fühlbar, und so musste die
Geburt schnell weiter entwickelt werden. Es gelang Martin noch, den
linken Arm zu wenden und parallel zum Torso zu
legen, um dann mit kräftigem Zug den Kopf mit dem noch
hochgeschlagenen rechten Arm zu entbinden. Infolge der
stundenlangen fruchtlosen Wehen und der dann zügig zu
bewerkstelligenden Notentbindung (ein Kaiserschnitt hatte damals häufig den Tod der
Mutter zur Folge, was in diesem Falle völlig indiskutabel war)
überlebte der Säugling zwar, aber es kam infolgedessen zu einer
linksseitigen Armplexus-Lähmung. Einige Tage danach
bemerkte man, dass das Kind diesen Arm nicht bewegen konnte. Der
Arm blieb fortan in seiner Entwicklung deutlich zurück und war im
Erwachsenenalter deutlich kürzer als der rechte und nur
eingeschränkt beweglich. Es bleibt bis heute umstritten, ob Prof.
Martin dem Kind das Leben rettete oder die Behinderung zu
verantworten hatte. Die Gründe für die Zeitverschleppung sind wohl
darin zu suchen, dass die Gebärende oder die anwesenden Personen
auf einen englischen Hofarzt als Geburtshelfer zu lange insistiert
und die Schwere der Komplikation unterschätzt hatten.[1]
Keinen gesunden Thronfolger geboren zu haben, empfand
Kronprinzessin Victoria als persönliches Versagen, und sie war nur
schwer bereit, die Behinderung des Sohnes zu akzeptieren. Kaum
etwas blieb unversucht, seine Behinderung zu beheben. Legendär sind
Kuren wie das Einnähen des kranken Armes in ein frisch
geschlachtetes Kaninchen oder Metallgerüste, die Wilhelm
umgeschnallt wurden, um seine Haltung zu verbessern. Auf
Fotografien versuchte man, die körperliche Behinderung dadurch zu
kaschieren, dass der linke Arm auf dem Säbelkorb ruhte oder in
einem Uniformärmel versteckt wurde. Wilhelm, von Geburt derart
behindert, verbrachte laut eigenen Aussagen „eine recht
unglückliche Kindheit“.
Wie im Hochadel üblich, traten seine Eltern als unmittelbare
Erzieher ganz hinter seinem calvinistischen Lehrer Georg Ernst Hinzpeter zurück. Als
Siebenjähriger erlebte er den Sieg über Österreich 1866 mit der daraus
resultierenden Vorherrschaft Preußens in Deutschland. Mit zehn
Jahren, im damals üblichen Kadettenalter, trat er beim 1. Garde-Regiment zu Fuß
formell als Leutnant in die preußische Armee ein. Als Zwölfjähriger
wurde er mit der Gründung des Deutschen Kaiserreiches nach dem
Sieg über Frankreich 1871
auch zweiter Anwärter auf den deutschen Kaiserthron und erhielt mit
der Atlantic ein eigenes Bereisungsschiff.
„Die Unternehmer und Aktionäre müßten nachgeben, die
Arbeiter seien seine Untertanen, für die er zu sorgen habe; wollten
die industriellen Millionäre ihm nicht zu Willen sein, so würde er
seine Truppen zurückziehen; wenn dann die Villen der reichen
Besitzer und Direktoren in Brand gesteckt, ihre Gärten zertreten
würden, so würden sie schon klein werden“
– Wilhelm II. laut Otto
von Bismarck, als er sich weigerte, Soldaten zur Niederschlagung
eines
Streiks im
Ruhrgebiet zu schicken
[3]
Aussagen wie dieses Zitat und die Februarerlasse (1890) Wilhelms weckten in den
ersten Jahren seiner Regentschaft in der Arbeiterschaft zeitweilig
Hoffnungen auf einen sozialen Wandel im Reich. Die Sozialpolitik lag Wilhelm II. durchaus am
Herzen. Allerdings folgten seinen sozialen Reformen keine
strukturellen Veränderungen im Reich. Im Gegenteil, er baute seinen
politischen Einfluss noch aus und lehnte eine Demokratisierung der
Verfassung ab. Preußen behielt das seit Anfang der 1850er Jahre
bestehende undemokratische Dreiklassenwahlrecht, das eine
repräsentative Landtagsvertretung verhinderte. Nach wie vor wurde
die Regierung nicht vom Reichstag gewählt, sondern vom Kaiser ohne
Berücksichtigung der parlamentarischen Verhältnisse bestimmt oder
entlassen. Es war dem Kanzler aber auch nicht möglich, ohne
Mehrheit im Parlament Gesetze zu erlassen oder den Haushalt zu
beschließen.
Noch während Bismarcks Kanzlerschaft, am 178. Geburtstag
Friedrichs des Großen,
verkündete Kaiser Wilhelm II. in einer Proklamation an sein
Volk die Devise « Je veux être un roi des
gueux » (frz.; „Ich will ein König der Bettler
sein“) und forderte das Verbot der Sonntagsarbeit, der Nachtarbeit für Frauen und Kinder, der Frauenarbeit während der letzten
Schwangerschaftsmonate sowie die Einschränkung der Arbeit von Kindern unter vierzehn Jahren.
Außerdem forderte er bei dem zur Erneuerung anstehenden
„Gesetz gegen die gemeingefährlichen Bestrebungen der
Sozialdemokratie“ („Sozialistengesetz“) die Streichung
des Paragraphen, der es der Landespolizeibehörde erlaubte,
„Verurteilten“ den „Aufenthalt in bestimmten
Bezirken und Ortschaften“ zu versagen. Bismarck kommentierte
dies als „Humanitätsduselei“ und verweigerte sich dem
(in seinen Forderungen durch den Reichstag unterstützten) Kaiser.
Seine Forderungen konnte der junge Kaiser erst mit Leo von Caprivi, dem Nachfolger Bismarcks,
verwirklichen. Allerdings war Wilhelm II. bei allen sozialen
Ambitionen so wenig ein Freund der Sozialdemokratie, wie Bismarck es gewesen
war. Er hoffte, durch seine Reformen die Sympathien für die trotz
der Sozialistengesetze erstarkte Sozialdemokratie zu schwächen und
durch die Aufhebung des repressiven Sozialistengesetzes der 1890
von SAP
in SPD umbenannten
Partei ihren Märtyrerbonus zu nehmen.
Die Sozialdemokraten ihrerseits ließen sich nicht von den
Reformen Wilhelms II. beeindrucken und setzten unter August Bebel aus ihrem antimonarchistischen
Selbstverständnis heraus weiter auf Fundamentalopposition. Obwohl
sie den Fortschritt der im Arbeitsschutzgesetz zusammengefassten
Reformen sahen, stimmten sie im Reichstag dagegen. Sie forderten
grundlegende strukturelle Veränderungen, wie zum Beispiel eine
Verfassungsänderung, Demokratisierung, ein ausgeweitetes Wahlrecht,
Vorrang des Parlaments bei politischen Entscheidungen, eine
Umstrukturierung des Haushalts, deutliche Senkung der
Rüstungsausgaben, Freiheit für die Kolonien und
anderes mehr – für den Kaiser unerfüllbare Anliegen, die
seine Abneigung gegen die Sozialdemokratie stärkten.
Der Wohlstand der deutschen Arbeiterschaft stieg von Jahr zu
Jahr, doch gelang es Wilhelm II. nicht, den Arbeitern in den
Städten das Gefühl zu geben, anerkannte Mitglieder der Gesellschaft
zu sein. Bei vielen Reichstagswahlen und Landtagen wuchs der
Stimmenanteil der SPD.
Diese Vorgänge ließen in Wilhelm II., der immer noch „ein
König der Armen“ sein wollte, die These reifen, dass eine
Versöhnung mit den Sozialdemokraten nicht möglich sei. Er rief
schließlich in Königsberg „zum Kampf für
Religion, Sitte und Ordnung, gegen die Parteien des
Umsturzes!“ auf. Schon 1887 hatte er, noch als Prinz, mit
seiner Gemahlin den Evangelischen Kirchlichen Hilfsverein für
Berlin gegründet, weil er glaubte, durch Förderung der Kirchen
die „soziale Frage“ lösen zu können; dem folgte 1890
der Evangelische
Kirchenbau-Verein, Berlin, mit dessen Hilfe er auch außerhalb
Berlins auf Kirchneubauten im Reich Einfluss nahm (etwa auf die
Erlöserkirche in Bad
Homburg). Zugleich manifestierte er damit seine Vorstellung einer
neuen Verbindung von „Thron und Altar“ in Fortführung einer
Linie von Konstantin dem Großen über Otto den Großen zu ihm selbst.
In der Julikrise 1914 spielte Wilhelm II. eine ambivalente Rolle. Er versuchte einerseits, den
Frieden zu retten – durch einen fieberhaften Briefwechsel mit
dem russischen Kaiser („Lieber Nicky!“ –
„Lieber Willy!“), der bei der nunmehr objektiven
Kriegsentschlossenheit sämtlicher Kontinental-Großmächte gar nichts
bewirkte. Andererseits drängte er zum Losschlagen. Faktisch
steigerte der Kaiser letztlich die Kriegsgefahr, denn er
ermächtigte Bethmann Hollweg nach dem Attentat von Sarajewo am 28. Juni 1914,
Österreich-Ungarn eine Blankovollmacht für dessen aggressive Politik
gegen Serbien zu erteilen.
Obwohl die Stärke Deutschlands immer mehr zugenommen hatte,
hielt Wilhelm, mit seinen Ängsten vor „Sozialismus“,
„Gelber Gefahr“, „slawischer Flut“ und
seiner Idee vom „unvermeidlichen Gegensatz von Slawen und
Germanen“, die Zeit für die letzte Abrechnung gekommen. Dabei
unterschätzte er den serbienfreundlichen Panslawismus, mit dem seit 1905 die russische
Politik die Unruhen im eigenen Reich zu bändigen fest entschlossen
war.[14]
Der deutsche Botschafter in Wien Heinrich von Tschirschky drängte auf
Wilhelms Anweisung zu einer Aktion gegen Serbien: Er solle
„mit allem Nachdruck erklären, daß man in Berlin eine Aktion
gegen Serbien erwarte und daß es in Deutschland nicht verstanden
würde, wenn wir die gegebene Gelegenheit vorübergehen ließen, ohne
einen Schlag zu führen“.[15]
Faktisch wurde nach der österreichisch-ungarischen
Kriegserklärung an Serbien die Außenpolitik von Kaiser und Kanzler
dem deutschen Generalstab überlassen: Die entschlossene
Mobilmachung im Russischen Reich erlaubte es
nach dem Urteil der Generalität dem Deutschen Reich nicht, mit der
Kriegserklärung an Russland und Frankreich länger zu warten, da
sonst der deutsche Schlieffen-Plan, bei einem Zweifrontenkrieg
erst schnell Frankreich, dann Russland zu schlagen, undurchführbar
zu werden drohte.
Wilhelm mischte sich in der Folge nicht in militärische
Zielsetzungen ein, überließ diese aber nicht verfassungsgemäß dem
Reichskabinett, sondern der Obersten Heeresleitung (OHL).
Im Verlauf des Ersten Weltkrieges 1914–1918 wurde die
Bedeutung des Kaisers immer geringer. Besonders mit der Dritten
Obersten Heeresleitung unter
Hindenburg und dem dominierenden Ludendorff wurde er
1916–1918 zunehmend von den politisch-militärischen
Entscheidungen ausgeschlossen. Jedoch schob die Heeresleitung ihm
1917 die auch im Reich umstrittene Entscheidung über die
Wiederaufnahme des nach dem „Lusitania-Zwischenfall“ 1915
eingestellten „uneingeschränkten“ U-Boot-Kriegs
zu. Er schloss sich – gegen den Rat seines Reichskanzlers
– der Meinung der Militärs an, was im April 1917 zur
Kriegserklärung der USA führen sollte. Diese machten später die
Abdankung des Kaisers zur Bedingung für die
Eröffnung von Friedensverhandlungen. Ab 1917 hatte Ludendorff eine
faktisch diktatorische Position. Auf weitere Reichskanzlerwechsel
nahm Wilhelm II. keinen Einfluss, die 1918er Reform der
Reichsverfassung in Richtung auf eine parlamentarische Monarchie
wurde ohne ihn versucht. Die „stille Diktatur der OHL“
war auch durch die Schwäche Kaiser Wilhelms bedingt, der in den
beiden letzten Kriegsjahren immer hilfloser agierte, was die
Position der OHL stärkte.[16]
Am 13. Mai 1917 präsentierte Wilhelm II. seinem Staatssekretär
für Äußeres ein Kriegszielprogramm, das die Bestrafung aller
Gegner, sogar der USA (in Form von Reparationen) vorsah. Neben
ausgedehnter kolonialer Expansion – Malta,
Zypern, Ägypten, Mesopotamien an die Türkei, Madeira, Kapverden, den Azoren
und der Kongo an
Deutschland – erwartete er die Anbindung der autonomen Länder
Polen, Kurland, Litauen, Ukraine, Livland
und Estland an sein Reich. Außerdem forderte er
unrealistische Kriegsentschädigungen von allen Kriegsgegnern.
Allerdings stand Wilhelm II. gerade in dieser Zeit eher im
Hintergrund, er hatte selten ein entscheidendes Wort m