CPa
assez bon etat , le timbre collé cache un défaut d aspérité
non voyagee
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Partie intégrante de l’Enclos du Temple, la Rotonde du Temple, construite en 1788 par l’architecte Perrard de Montreuil, bénéficiait des privilèges d'extraterritorialité accordés à cette enceinte. Les boutiques s’y louaient donc à prix d’or et les banqueroutiers y trouvaient un refuge.
Un décret du Premier Consul instaure définitivement en 1802 le commerce de « vieux linge, des hardes et des chiffons ». L’architecte Molinos bâtit quatre hangars en bois, entre 1809 et 1811 allant de la Rotonde à la rue du Temple. Des rues sont percées autour, portant des noms de Perrée et du botaniste Du Petit-Thouars.
Chacun de ses hangars avait une spécialité :
- Carré du Palais-Royal : tapis, soieries, rubans, gants, plumes et articles à la mode.
- Carré de Flore : linge de maison
- Carré du Pou-volant : ferraille et friperies
- Carré de la Forêt-Noire : cuir…
Entre ces 4 halles et la Rotonde se trouvait un « carreau », terre-plein où fonctionnait une bourse du vêtement d’occasion, qui durera jusqu’à l’après-guerre.
Les bâtiments actuels[modifier | modifier le code]
En 1863, les halles et la Rotonde sont démolies pour être remplacées par six pavillons modernes en fonte, verre et brique, conçus par les architectes Ernest Legrand et Jules de Mérindol.
En 1904, le Carreau accueille la première Foire de Paris. L'année suivante, quatre des six pavillons sont démontés. Il n’en reste plus aujourd’hui que deux, formant une vaste halle (actuel marché du Temple). La rue Gabriel-Vicaire et la rue Paul-Dubois passent sur la partie supprimée, et le reste se trouve entre la rue de Picardie et la rue Eugène Spuller.
Le marché du Carreau du Temple connaît un énorme succès et « devient le marché incontournable du vêtement populaire pour les petites bourses et les coquets » (Meryam Khouya). Les années 1950 à 1970 voient les clients affluer. Il y aurait eu jusqu'à 1000 marchands dans le Carreau. En 1976, il en restait 360, et dans les années 2000 ils ne sont plus qu'une dizaine.
En 1976, le maire de l’arrondissement, Jacques Dominati, veut raser les lieux pour édifier un parking : une pétition opposée à ce projet recueille 5 000 signatures et obtient son abandon.
En 1982, le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques2. Le commerce des vêtements décline au fil des ans. Le site sert occasionnellement à des défilés de mode et accueille diverses manifestations. Pendant l'été 2005, le Carreau a été aménagé pour héberger une exposition dans le cadre de l'Année du Brésil - le président Lula et le musicien et ministre Gilberto Gil y sont venus à cette occasion le 14 juillet 20053.